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Prestation compensatoire après 15, 20 ou 30 ans de mariage : les montants que je constate vraiment

1. Ce que je vois dans la vraie vie : la durée compte, mais pas comme on le croit

Depuis que je travaille sur Pensioneo, je me rends compte que la plupart des gens se trompent complètement sur la prestation compensatoire. Beaucoup imaginent que “plus le mariage est long, plus la prestation est énorme”. Et pourtant, ce n’est pas si simple. J’ai vu un mariage de 28 ans finir à 12 000 €, et un autre de 18 ans dépasser 230 000 €. Pourquoi cette différence ? Parce que le juge ne regarde pas seulement la durée. Il regarde la réalité de la vie commune : les revenus, les sacrifices professionnels, la retraite future, le patrimoine, et l’équité. Par exemple, lorsqu’une personne a mis sa carrière en pause pendant dix ou quinze ans pour s’occuper des enfants, la prestation monte vite. À l’inverse, dans un couple où les deux ont des carrières équivalentes, même après 25 ans, la prestation reste faible. La durée n’est qu’un multiplicateur, jamais l’élément déclencheur.

2. Les montants réellement constatés : 15 ans, 20 ans, 30 ans de mariage… et de grandes différences

Les chiffres nationaux confirment ce que j’observe au quotidien. En moyenne, la prestation compensatoire tourne autour de 20 000 à 30 000 €, mais les écarts sont énormes : les 10 % les plus élevées dépassent 100 000 €. Après 15 ans de mariage, les montants restent généralement raisonnables : entre 10 000 et 40 000 €, sauf si l’un a sacrifié plusieurs années de carrière. Par exemple, dans un cas sourcé (ExpertImpots), un mariage de 15 ans avec un écart de revenus modéré a abouti à une prestation de 15 000 €.
En revanche, après 20 ans, je le vois systématiquement : c’est la zone rouge. Si l’un a fait carrière pendant que l’autre gérait le foyer, la prestation peut exploser : entre 30 000 et 250 000 € selon les situations. Un exemple très clair (Avocats Picovschi) montre qu’un écart de 90 000 € de revenus sur 20 ans peut mener à une prestation de 300 000 €.
Enfin, après 30 ans, on pourrait croire que la prestation explose encore plus. En réalité, non. Les études statistiques montrent que la durée cesse d’avoir un effet linéaire : les montants restent importants, mais plafonnent souvent entre 50 000 et 200 000 €. Ce n’est plus la durée qui joue, mais la retraite, le patrimoine, et les sacrifices de carrière.

3. Pourquoi ces montants varient autant : les 7 facteurs que je retrouve dans tous les dossiers

Si je devais résumer ce qui fait vraiment la différence, je parlerais de sept facteurs, qui reviennent dans 100 % des décisions que j’ai étudiées.
Le premier, c’est l’écart de revenus. Quand l’un gagne 4 500 € et l’autre 1 500 €, je peux déjà prédire une prestation significative. Le deuxième, c’est l’écart de retraite, qui devient décisif après 50 ans. Le troisième, ce sont les sacrifices professionnels, qui justifient les plus grosses prestations : temps partiel, arrêt de carrière, mobilité imposée, déqualification… C’est là que les montants décollent vraiment. Ensuite viennent le patrimoine, le train de vie, l’âge, et enfin l’équité, car même si les critères semblent pointer vers un montant élevé, le juge peut réduire une prestation si elle mettrait le débiteur en difficulté. Bref, il n’y a aucune règle simple : chaque situation est un mélange unique de revenus, d’histoire familiale, de choix de vie et de conséquences financières.

4. Pourquoi un simulateur est indispensable : impossible d’estimer “à la main”

Je le dis sans détour : sans simulateur, on se trompe presque toujours. Je vois des gens persuadés qu’ils vont payer 5 000 € et qui, après une simulation complète, réalisent qu’ils risquent plutôt 60 000 €. Et j’en vois d’autres, terrorisés à l’idée d’une prestation de 100 000 €, alors que la simulation montre plutôt 12 000 €. Pourquoi cette confusion ? Parce qu’il est impossible d’intégrer mentalement tous les éléments : durée, revenus, retraite, patrimoine, sacrifices, charges… C’est une équation à plusieurs variables, et sans outil, on navigue dans le brouillard.

Sur le simulateur de Pensioneo. vous comparez immédiatement les résultats de 3 méthodes.

5. Ce que je conseille vraiment : comment éviter les mauvaises surprises (et économiser des milliers d’euros)

Si je devais donner trois conseils aux personnes qui divorcent après 15, 20 ou 30 ans :
1. Faites une simulation sérieuse avant toute discussion.
2. Documentez vos charges, vos revenus réels, vos années de carrière et surtout vos droits à retraite. Le juge regarde la disparité future, pas le passé idéalisé.
3. En amiable, ne fixez jamais une somme “à la louche”. J’ai vu trop d’accords bancals exploser parce qu’ils ne reposaient pas sur des données solides. Un simulateur comme Pensioneo permet de proposer une fourchette réaliste, acceptée par les deux parties, validée par le juge, et équitable financièrement.
Pour conclure, je dirais ceci : après 15 ans de mariage, c’est encore raisonnable. Après 20 ans, c’est la zone où les montants peuvent devenir très lourds. Après 30 ans, la durée ne fait plus tout, mais les écarts de retraite et les sacrifices cumulés pèsent énormément.

✅ Sources (prêtes WordPress)

Sources juridiques

Analyses & jurisprudence

Études statistiques

Analyses spécialisées

Exemples chiffrés

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