Le BIG DEAL – entre prestation compensatoire et pension alimentaire.

Vous lirez partout qu’il ne faut surtout pas mélanger les deux, que la pension alimentaire correspond à une obligation alimentaire (pour les enfants) et que la prestation compensatoire compense la baisse de niveau de vie suite à un divorce. Ceci est très bien expliqué sur le site service publique.

Pour autant, il faut avoir en tête que la prestation compensatoire donne droit à une réduction d’impôt égale à 25 % du montant des versements effectués, des biens ou des droits attribués, dans la limite de 30 500 € sur une période de 12 mois, soit une réduction d’impôt allant jusqu’à 7 625 €. Ceci est très bien expliqué sur le site des impôts.

En particulier dans un cas d’un divorce apaisé, ou les échanges sont constructifs et intelligents, rien ne vous empêche de négocier,

Exemple pour un couple de 2 enfants et une garde alternée, l’ex-époux gagne 5000 € nets avant impots et l’ex-épouse gagne 3000 € nets avant impôts. Selon le simulateur 1 de pensioneo, on peut s’attendre à une pension alimentaire de 234 € par enfant. Si on applique par exemple ce versement de pension sur 5 ans cela coutera à l’ex-époux 28 080€. Vous pouvez alors proposer par exemple de plutôt verser les 28 000 € en prestation compensatoire et ne pas payer de pension alimentaire, ce qui vous fera gagner 7 020 € en crédit d’impôts. Attention, point de vigilance à vérifier avec vos avocats, il ne faut pas que votre ex-compgane puisse vous demander finalement une pension alimentaire les 5 années suivantes. Le divorce n’excluant pas la confiance entre les ex-époux, selon votre histoire, c’est aussi une négociation que vous pouvez envisager.

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