La pension alimentaire et les déduction des impôts

Lorsque vous prenez la décision de divorcer ou de rompre votre PACS, faites bien attention à la fiscalité. Consacrez-y du temps, il y a des sommes importantes en jeu, de plusieurs milliers d’euros. Les deux seules réductions d’impôts sont :

  • La pension alimentaire (sauf en cas de garde alternée)
  • Le versement d’une prestation compensatoire
    Les frais de justice et l’éventuel versement d’une soulte ne sont pas déductibles. La date du divorce n’a également aucun impact sur vos impôts.

Pour la pension alimentaire, vous devrez faire attention à votre type de garde et à la répartition des parts d’impôts associées. Regardez le site des impôts qui explique très bien ce sujet. En cas de garde alternée, vous ne pouvez pas déduire de pension, car vous bénéficiez d’une majoration de votre nombre de parts par la déclaration de parent isolé. Ensuite les choses se compliquent lorsque vos enfants deviennent majeurs, puiqu’ils ne sont plus dépendants d’un mode de garde. A eux de choisir s’ils donnent leur demi-part à l’un de leur parent ou s’ils se déclarent indépendant fiscalement, et ce indépendamment de leur résidence fiscale.. La loi est très culpabilisante en cas de garde alternée, puisque, comme l’explique cet article du monde « Garde partagée : l’enfant majeur devra choisir le parent auquel il souhaite être rattaché fiscalement… » ; si les ex-conjoints et leurs enfants s’entendent correctement, alors il n’y a aucun problème ; c’est beaucoup plus difficile si il n’y pas d’entente.

Enfin pour rappel, celui qui reçoit la pension (sauf en garde alternée) doit la déclarer dans ses revenus, ainsi que l’enfant à charge pour lequel il percoit la pension alimentaire.

Pour la prestation compensatoire ayez en tête que vous avez droit à une réduction d’impôts de 25 % du montant versé, pour 30 500 euros maximum, soit une réduction maximale de 7 625 euros).

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